Les couleurs de l’invisible : tsiganes dans la banlieue parisienne
1 - Le texte étudié une étude de Patrick Williams, Les couleurs de l’invisible : Tsiganes dans la banlieue parisienne, dans Les chemins de la ville, effectuée en 1969 puis publiée en 1987 à Paris, aux éditions CTHS.
2. - Cette étude est avant tout ethnologique puisqu’elle étudie un peuple particulier, dans un territoire déterminé. Elle mobilise aussi les champs sociologiques de l’urbanisation et de l’intégration. Le terrain d’enquête est en effet la banlieue parisienne et on retrouvera tout au long de l’étude la notion d’intégration dans l’organisation de la vie des tziganes dans la société globale. Ce texte est extrait d’un ouvrage collectif, Les chemins de la ville, écrit sous la direction de Jacques Gutwirth et de Colette Pétonnet. Il constitue donc un chapitre d’un livre aux thèmes variés.
3 - L’auteur s’inscrit dans cette étude dans une démarche descriptive. Il décrit simplement son ambition au début du chapitre : « donner à voir les Tsiganes et non plus traiter du problème tsigane ». Il cherchera tout au long de cette enquête à décrire le mode de vie et l’organisation de cette population, à décrire également les facteurs de construction identitaires chez ces individus, mais aussi à comprendre comment ils perpétuent ce mode de vie années après années.
4 – Comme on l’a dit précédemment, Williams va ici s’attacher à la description. Il a donc comme intention de nous présenter une étude de terrain en s’attachant particulièrement à la véracité de ce qu’il affirmera. Il ne restituera que des faits qu’il a pu observer pendant ses recherches.
7 – L’auteur cherche dans ce texte à « donner à voir les tsiganes et non plus traiter du problème tsigane ». L’étude des tsiganes fait selon lui trop souvent ressortir l’image du « cas social » car leur mode de vie diffère beaucoup de celui de la société environnante en termes d’organisation du temps et de l’espace alors que cette population évolue dans le même espace que la société