Le japon {draw:frame} {draw:frame} La beauté des femmes japonaises est symbolisée par les Geishas, apparues à la fin du XVIIème siècle. Dès le Xème siècle, la recherche du visage blanc était très importante. Les femmes se ponçaient la peau avec de la fiente de rossignol, se blanchissant le visage avec de la céruse (pigment blanc à base de plomb) ou de la poudre de riz et pour se distinguer des animaux, elles se laquaient les dents en noir avec de la limaille de métal délayée dans du saké ou du thé. Le maquillage au Japon n’est pas qu’une esthétique, il masque les sentiments, il symbolise une disparition, celle de la femme, qui se cache derrière son rôle social. Aujourd’hui, il ne reste que très peu de Geishas (3000 à 5000 à Kyoto) mais elles représentent toujours un modèle de beauté suprême. De nos jours, on peut voir dans les rues de Tokyo des jeunes filles maquillées à outrance, aux cheveux décolorés et aux yeux débridés, mais cela nous ramène à une obsession typiquement japonaise. Celle de s’afficher comme une œuvre d’art vivante en ayant recours aux codes graphiques du maquillage, de se dissimuler pour mieux s’affirmer. Les japonaises se livrent ainsi de véritables rituels de beauté pour soigner leur peau ou leurs cheveux. Plus la peau est blanche, plus elle est pure. Il est d’ailleurs très important pour elles de se cacher du soleil et ne laisser aucun rayon UV colorer leur peau. Au japon, le marché des cosmétiques est considérable. Ceux sont les premiers consommateurs au monde. Une japonaise utilise entre 16 et 18 crèmes et lotions par jour, contre 5 ou 6 en occident ! Chaque matin, elles consacrent environ une heure pour le soin de leur visage. Elles pratiquent l’art du Saho, soit le double nettoyage. Le premier a pour but d’enlever les corps gras du visage. Il est suivi d’une micro-exfoliation quotidienne qui débarrasse la peau de la poussière, des cellules mortes et de la pollution. Vient ensuite une double hydratation, des produits