Les contraintes idéologique visà vis des transports publics
De nos jours, il existe dans l’espace publique urbain, une constante concurrence entre l’automobile et l’aménagement des différentes infrastructures, nécessaires aux transports collectifs.
L’espace urbain exploitable ne pouvant pas être indéfiniment agrandi, il atteint aujourd’hui dans la plupart des villes ses limites.
Pour comprendre pourquoi, à l’heure actuelle, il est tout de même difficile d’envisager un futur sans voiture personnelle, il faut revenir à ce qui a permis à ce type de transports motorisés de croître et de supplanter, souvent, les infrastructures déjà présentes.
Pendant la révolution industrielle des villes comme Genève ont connu un véritable essor dans le domaine des transports publics. La ville de Genève, devant remédier à un besoin toujours croissant en matière de transport, se dota des premières lignes de tramway, en 1861 afin de remplacer les premiers omnibus installés en 1830.
Le réseau genevois va, dès lors, s’étendre jusqu’à atteindre prêt de 130 kilomètres de voies ferrées. Néanmoins, après quelques difficultés financières, et surtout à cause de l’émancipation du trafic automobile, la CGTE (ancêtre des TPG) se vit obligé de fermer et donc de démonter plusieurs kilomètres de ligne.
La cause principale de la disparition de ces lignes réside dans l’évolution des mentalités en faveur d’un transport individuel. Paul Yonnet (1985) et bien d’autres auteurs comme Sachs, Bottles et Flink, s’accordent pour dire que l’automobile a gagné le cœur des populations grâce à certaines caractéristiques. En effet, la maîtrise individuelle du véhicule permet à l’utilisateur d’éviter de nombreuses