Les contes
Le mot conte désigne à la fois un récit de faits ou d'aventures imaginaires [1] et le genre littéraire (avant tout oral) qui englobe ces dits-récits. Le conte, en tant qu'histoire, peut être court ou long. Conçu pour distraire comme pour édifier, il porte en lui une force émotionnelle ou philosophique puissante. Depuis la Renaissance, les contes font l'objet de réécritures, donnant naissance au fil des siècles à un genre écrit à part entière. Cependant, il est distinct du roman, de la nouvelle et du récit d'aventures par son rejet de la vraisemblance.
Il y a donc deux pratiques du genre littéraire du conte : orale et écrite. Ces deux pratiques se différenciant par leur fonctionnement (modes de création, de diffusion...) comme par leur contenu, il convient de les distinguer. Le conte est un objet littéraire difficile à définir de par son caractère hybride et polymorphe. Le genre littéraire comme les histoires elles-mêmes font l'objet d'études convoquant des savoirs connexes, à la lumière des sciences humaines, tels que l'histoire littéraire, la sémiologie, la sociologie, l'anthropologie ou la psychanalyse.
Par ailleurs, le terme de « conte » peut aussi désigner l'activité de conter, quel que soit le type d'histoires (épopée, légende, conte, histoire de vie, nouvelle…). Le conte est alors l'art du conteur.
Le conte merveilleux se déroule dans un univers où l'invraisemblable est accepté, où le surnaturel s'ajoute au monde réel sans lui porter atteinte. Les personnages jouent des rôles bien définis et leurs aventures se terminent généralement bien. L'histoire racontée permet de dégager une leçon de vie, ou morale.
Le conte fantastique s'attache d'abord à plonger le lecteur dans un univers qui ressemble en tous points au réel: un univers dont les lieux, les personnages et les actions sont décrits avec un souci de vraisemblance. Le surnaturel fait une irruption insupportable dans le réel, ce qui provoque un malaise, voire de la peur chez