Les colorants ont véritablement un pouvoir pour donner une certaine couleur à un produit. Cette théorie a été proposée par O. N. Witt en 1876, lors du grand essor des recherches sur les colorants de synthèse. Le groupe d'atomes responsable de la coloration du composé s'appelle le chromophore. Il doit être associé à un auxochrome afin de fixer les "molécules colorées" sur le produit, le substrat.Pour prouver que les colorants ont ou pas de l'inflence sur les consommateurs, il faut d'abord mieux les connaître. Aussi, le goût est mis en jeu pour les aliments, on doit ainsi en parler, et se demander si les colorants ne possèdent pas en fait de molécules du goût. Il existe trois types de colorants alimentaires autorisés en alimentation : les colorants naturels (ex : le vert de la chlorophylle), les colorants de synthèse fabriqués par l'industrie chimique qui comprend les colorants « identique nature » (qui existent dans la nature, mais produits industriellement) et les colorants artificiels (qui n'ont pas d'équivalent dans la nature). Bien que des études précédentes n'aient montré aucun lien entre le trouble déficitaire de l'attention / hyperactivité et les colorants alimentaires6,7, une nouvelle étude suggère que six colorants (E102 Tartrazine, E104 Jaune de quinoléine, E110 Jaune orangé, E122 Azorubine, E124 Rouge cochenille A et E129 Rouge allura8) pourraient, lorsqu'ils sont associés à des conservateurs du type benzoates (E210 acide benzoïque, E211 benzoate de sodium,...), modifier les paramètres d'attention des enfants diagnostiqués TDAH. Les personnes souffrant de TDAH seraient touchées au même titre que le reste de la population9. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ne tient cependant pas compte de ces études, invoquant un manque de rigueur dans la recherche10. Les observations des parents sont des indicateurs plus pertinents que les tests cliniques11. Quelques études majeures ont démontré une amélioration des résultats scolaires et