Les choses de jean jcques goldman
Les rimes et la présence d’un refrain montrent bien que c'est une chanson . Le titre de la chanson annonce la problématique : il s’agit de la société de consommation. Comme ce sujet est d’une grande actualité, il paraît intéressant d’analyser comment J.J.Goldman le décrit. Le texte présente un narrateur pris au piège de la société de consommation. Consommer est devenu le centre de sa vie (« j’achète pour être »). Il attache beaucoup d’importance aux marques des produits (« rien que des marques identifiées ») car avec les marques, il a l’impression d’être plus important (« roi »). Il s’identifie à la personne célèbre qui fait la publicité pour ce produit. Par exemple, il se prend pour Jordan quand il porte « ses » chaussures. On remarque aussi qu’il dépend de l’opinion des autres. Il veut avoir « l’image » (c’est-à-dire le look) et le « langage » qu’il faut. Il utilise les mots à la mode comme « fastoche » ou « clop ». il veut être branché !. Il n’est pas l’acteur de la scène. Les choses agissent (elles « donnent », elles « posent ») pas le narrateur. En fait, on pourrait dire que le narrateur est manipulé par les choses. On peut aussi souligner le contraste entre « rien », « n’existe pas », « nu » et « j’ai », « tout », « combler » : apparemment, dans cette société, on est tout (« un roi ») ou « rien ». A ce sujet, Jean-Jacques Goldman détourne deux citations célèbres. En effet, dans le refrain, le narrateur dit « c’est plus ‘je pense’ mais ‘j’ai donc je suis’ ». L’auteur fait allusion à la phrase célèbre du philosophe Descartes « Je pense donc je suis ». Goldman dénonce avec ironie l’évolution de la société pour laquelle les idées deviennent moins importantes que les biens de consommation. A la fin du refrain,