Lors des chocs pétroliers de la seconde moitié des années 1970, les gouvernements ont cru qu'il fallait soutenir la demande alors qu'il s'agissait de chocs d'offre négatifs. Les politiques expansionnistes (monétaire et budgétaire) mises en place ont alors simplement conduit à une forte hausse de l’inflation. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un choc de demande négatif, avec l'arrêt de l’endettement et le recul du commerce mondial.

I-

A) Définition et composantes de la demande.
Le demande globale, c’est la somme de toutes les demandes de biens et services pour l’ensemble des marchés d’un pays, à un moment donné, que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public, par des consommateurs ou par les entreprises, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. La demande globale s’adresse à l’ensemble des invités de production d’un pays (addiction des demandes de l’ensemble des agents économiques).
La demande globale est constituée :
-La demande des ménages en biens de consommation et d’investissement (logement).
-La demande des entreprises en biens d’investissement.
-La demande des APU en biens et service de consommation et en bien d’investissement. Ex : construction d’un lycée, dépenses publiques, gouvernementales).
-La demande des agents économiques non résidents en biens et services nationaux qui seront exportes (exportations nettes X-M).
On peut écrire l'équation suivante : DG = C + I +G + X – M

B) Choc de demande négatif
Un choc de demande négatif est un événement qui va affecter la croissance de la demande des consommateurs et des investisseurs. Une demande qui ralentit va freiner la production (ralentissement de l’activité économique).
Un choc sur la demande peut provenir d’une baisse de la consommation (C), de l’investissement des entreprises (I), des achats de biens et de services par l’état (G), des exportations (X), mais aussi par une hausse des importations (M).
Dans le document 2, nous pouvons observer en France des baisses