Les causes de la crise économique 2009
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La quasi-totalité des documents s’accordent sur ce point : la crise actuelle est avant tout la crise des subprimes. Cette dernière trouve son origine dans un phénomène massif de surendettement. En 2001, les taux d’intérêt alléchants de la Fed (la réserve fédérale) poussent les ménages américains les plus modestes à emprunter auprès des banques, qui, pour compenser le manque de solvabilité des débiteurs, leur proposent d’hypothéquer leurs biens immobiliers. Elles voient une véritable aubaine dans ces créances à risque du fait de l’augmentation constante du cours de l’immobilier – alors en pleine bulle spéculative. Puisque ce dernier n’est pas constant, les taux d’intérêts établis avec les clients varieront en fonction : si la valeur du gage (la maison) augmente, les taux d’intérêt diminuent ; et vice-versa. L’explosion de la bulle spéculative en 2006 a perturbé l’harmonie de ce système, viable à l’unique condition que l’économie soit en bonne santé. La plongée des valeurs immobilières provoque une explosion des taux d’intérêts : les ménages sont alors incapables de rembourser leurs créances, et la saisie des biens immobiliers laissés en caution aux banques ne comble pas le déficit comme prévu. Le hasard sauvage de Brown à encore frappé : les banques se retrouvent face au risque minime dont elles avaient écarté l’éventualité. Or elles laissent dans leurs sillages les titres qui, on le rappelle, constituaient le moyen spéculatif de remboursement des subprimes, des prêts accordés avec de l’argent tangible. En clair on crée de la monnaie réelle d’une part, que l’on rembourse avec un capital hautement spéculatif, car dépendant du cours de l’immobilier. Or lorsque ces titres perdent leur valeur, l’argent injecté dans l’économie, lui, demeure intact. De plus, les ménages étant incapables de rembourser leur emprunt, le marché se retrouve envahi par des montants colossaux qui n’existent pas, et le développement du capital devient « le sous produit de l’activité d’un