les casseurs de pierres Gustave Courbet
Mais les pauvres ne savaient pas que ce refus serait le déclencheur d’un changement radical qui mettra fin à un lyrisme qui netouchait plus..à une évasion qui n’inspirait plus..Bref, à un romantisme en agonie. En effet, plusieurs partisans du réalisme se réunissaient autour de courbet pour le soutenir. Puis Champfleury, dans sesarticles, posa la pierre angulaire du réalisme et Flaubert, entre autres auteurs, se chargea du reste.
Revenons à notre tableau !
Voyons d’abord ce que dit courbet lui-même à propos de sonœuvre :
« J'avais pris notre voiture, j'allais au Château de Saint-Denis faire un paysage; proche de Maisières, je m'arrête pour considérer deux hommes cassant des pierres sur la route. Il est rarede rencontrer l'expression la plus complète de la misère, aussi sur-le-champ m'advint-il un tableau. Je leur donne rendez-vous pour le lendemain dans mon atelier, et depuis ce temps j'ai fait montableau. Il est de la même grandeur que la Soirée à Ornans. [...]. Hélas! dans cet état, c'est ainsi qu'on commence, c'est ainsi qu'on finit! [...]. Oui, M. Peisse, il faut encanailler l'art! Il y a... [à