Les carences affectives
Les carences affectives
I. INTRODUCTION
Trois dimensions dans l'interaction mère enfant : l'insuffisance d'interaction qui renvoie à l'absence de la mère (exemple : enfants placés).
Discontinuité des liens entraînés par une séparation, quels qu'en soient les motifs (exemple : hospitalisation...).
Distorsion dans la qualité de l'apport maternel (exemple : mère maltraitant).
Les carences se basent sur une ou plusieurs dimensions.
La nécessité pour l'enfant d'une présence d'adultes stables et sécurisants permet à l'enfant de se structurer.
Enfant très tôt sensible à l'interaction, aux stimulations.
Importance des premiers échanges et primordiale, pour l'enfant et la mère.
La situation de carence, est une rupture dans l'interaction.
Distinction entre séparation et abandon, mais la carence n'est pas systématique selon les substituts parentaux.
Il y aurait des âges ou l'abandon ou disparition prolongée serait plus critique.
Pour certains âges (sept à huit mois) plus critique avec cette angoisse de séparation (Spitz).
Plus l'abandon et précoce, plus la carence serait dommageable.
Le très jeune enfant est réagi à la séparation en pleurant mais aussi en refusant de manger en ayant des troubles du sommeil, c'est sa façon de verbaliser son mal être.
Lors d'abandon grande importance de la stabilité (ne pas trop déplacer l'enfant d'institutions en institution ou famille accueille en famille d'accueil).
Les carences varient en fonction de la faculté qu'ont les institutions ou familles d'accueil à dépister le mal-être de l'enfant.
Apparaissent rapidement d'autres signes de cette carence : l'agressivité, dépressions et régressions.
Enfant qui serait fluctuant dans ses demandes (demande des câlins puis se rebiffe).
Stade plus grave : l'enfant qui se balance ou qui jouent avec ses excréments.
A. Facteurs pathogènes
Perte de ses parents réels ou substitutifs, peut-être une perte s'inscrivant dans une absence de désir (bébé pas