Les bonnes
Un jour, le grand Pascal a écrit de sa plume « j'ai dit souvent que le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre ». Le force qui se dégage de ces propos traverse le temps et la justesse de ces mots est admirable.
Tout cela emmène à réfléchir, avons-nous réellement besoin de se fondre dans la masse pour s'octroyer un bonheur que nous définissons nous-même ? L'absurdité de la société invite à penser autrement, et pourtant cette pensée serait prise comme marginale par autrui. Sommes-nous nous donc réduits à n'accepter qu'un seul mode de vie, une seule norme ? Je refuse de croire en la dépendance de l'être humain vis-à-vis de son semblable.
Ma décision était déjà prise, et lorsque je vis mon cercle familial quitter leur foyer, avec un étonnement dû à ma volonté d'isolement, j'ai su que j'avais fait le bon choix. Passons donc à cet engagement, quelle conséquence entraînera-t-il ? Une journée de ce salaire, que l'Homme considère comme un trésor indispensable à sa survie.
La fin de matinée approche, et après la légère fierté d'avoir l'impression d'accomplir quelque chose, la colère se glisse peu à peu dans mon corps, prenant de plus en plus de place, devenant même mon sujet principal de la journée. Cette colère envers un monde hypocrite, cette colère envers des gens hypocrites, envers un monde crée sur le mensonge. Beaucoup me contrediront en sortant des phrases plates comme « l'union fait la force », incitant à une unité gâchant toute l'originalité que chacun de nous possède.
Ce choix que j'ai fait est autre que la fuite du contact humain, je rejette par la même occasion toute forme de matérialisme. Ce matérialisme qui a poussé les hommes à ne plus rester chez eux, à inventer une monnaie, à acheter sans relâche, à vivre uniquement par le biais de l'argent. Toute la société actuelle ne jure que cela, le modèle présenté au public, m'insupporte, comment