Les biffles au travail
Propos désobligeants, insinuations, humiliations ou brimades, insultes, comportements à connotation sexuelle, actes violents, critiques injustifiées, mise au placard… La liste des violences qui peuvent prendre place au sein de l’entreprise est longue. Ces violences peuvent être exercées par une personne ou un groupe de personnes, détentrice(s) ou non d’une autorité hiérarchique, à l’encontre d’un ou plusieurs autre(s) salarié(s).
Qui sont les victimes et les auteurs de harcèlement et violences internes ?
Il n’existe pas de profil type des auteurs ou des victimes des différents types de violences qui se produisent au sein de l’entreprise. Néanmoins, on peut avancer les 2 points suivants :
L’auteur des agissements est souvent bien intégré dans l’entreprise, où il se sent suffisamment en confiance pour trouver des justifications à son action.
Contrairement à une opinion répandue, les victimes ne sont pas forcément des personnes fragiles. Homme ou femme, jeune embauché(e), cadre nouvellement promu ou ancien… Personne n’est à l’abri d’agissements hostiles dans son entreprise.
En France, un salarié sur 6 estime être l’objet de comportements hostiles dans le cadre de son travail, qu’il s’agisse de comportements méprisants, d’atteintes dégradantes ou de non-reconnaissance du travail (enquête Sumer 2003).
Harcèlement : des spécificités à repérer
Le harcèlement moral se caractérise par la répétition d’agissements hostiles qui ont pour but ou conséquence une dégradation des conditions de travail susceptible d’affecter la dignité, la santé et le devenir professionnel de la personne. Il peut être une pratique individuelle. Il peut