Les baleines
L'animal est recherché pour sa chair, et sa graisse (largement utilisée par l'industrie cosmétique). À la suite d'une chasse intensive, de nombreuses espèces sont maintenant en voie de disparition. Des traités internationaux limitent aujourd'hui de façon très stricte la chasse à la baleine. Cependant certains pays, comme le Japon et la Norvège, invoquant l'impact négatif des cétacés sur les stocks de poissons, dont leurs économies dépendent, continuent à ne pas respecter les moratoires successifs votés lors des réunions de la Commission baleinière internationale. Ils chassent des espèces en niant la menace d'extinction, et en avançant comme justification la recherche scientifique. Cet argument est contesté par des organisations écologistes telles que Greenpeace et Sea Shepherd, qui constatent l'apparition peu après de ces baleines aux menus des restaurants ; elles considèrent qu'il s'agit d'un détournement du moratoire. Réciproquement, le Japon et la Norvège considèrent les actions de Sea Shepherd comme des atteintes a la souveraineté nationale.
L'impact des cétacés sur l'écosystème est controversé. Le cadavre des baleines est lui-même à la base d'une chaîne alimentaire océanique. Leur disparition risque ainsi d'amplifier un bouleversement du peuplement des océans, en entraînant la disparition de nombreuses espèces de planctons, dont dépendent de nombreux poissons et crustacés.
Au XIXe siècle, certaines villes de la Nouvelle-Angleterre, sur la côte est des États-Unis, dépendaient entièrement de la chasse à la baleine. Aujourd'hui, la baleine joue un rôle culturel important chez de nombreux peuples qui pratiquaient ou pratiquent encore la chasse traditionnelle, tels les Amérindiens de la côte ouest du Canada, ceux du nord des États-Unis et les peuples Inuits de l'Arctique. C'est pourquoi certains peuples aborigènes vivant aux États-Unis, au Canada et dans les îles du Pacifique bénéficient de clauses qui leur permettent de