Les assemblées romaines
Il faut en premier lieu différencier les comices des conciles. En effet, comme nous l’apprend la citation de Laelius Felix dans le premier extrait de Nuits Attiques d’Aulu Gelle, les conciles ne rassemblent pas l’ensemble du peuple. Les décisions de ces derniers de sont donc pas des lois mais des plébiscites et ceux-ci ne s’appliquent qu’à lui-même, à l’inverse des comices qui décident pour l’ensemble du peuple. Laelius Felix prend l’exemple des Tribuns de la Plèbe, qui, réunis en conciles excluant les patriciens ne pouvaient pas légiférer à leur sujet.
Dans la deuxième partie du paragraphe, Aulu Gelle reprend encore une citation de Laelius Felix qui détail cette fois les trois comices, différenciées par leur organisation du suffrage.
Les comices centuriates d’abord sont la réunion des curies, au nombre de 30 d’après le tableau de C. Nicolet, elles organisent s les citoyens selon leurs liens de parentés, par conséquent la majorité du peuple en est exclu au profit de la nobilitas.
Les comices centuriates quant à elles procèdent au suffrage selon l’organisation militaire du peuple ; les centuries. Celles-ci votent les unes après les autres et en leur sein, par ordre hiérarchique ; les equites (les officiers de cavalerie) puis les pedites (soldats a pieds) puis les non armés.
Enfin les, comices tributes rassemblent le peuple en tribus, 4 urbaines et 31 rurales. Le vote est censitaire. Il peut être rapproché du concilium plébis qui, fonctionnant selon le même schéma exclu néanmoins les patriciens. Dans le deuxième extrait de Nuits Attiques, Aulu Gelle cite Ateius Capito pour expliquer certaines relations intéressantes entre les assemblées. Outre la différence entre comices et conciles, et la nature des lois produites par eux qui est remise en évidence, on apprend également que le populus comme la plèbe ne peuvent prendre de décisions seuls. En