les animaux utilisé en laboratoire
Introduction :
L’expérimentation animale consiste à utiliser des animaux comme substitut ou modèle, pour mieux comprendre la physiologie d’un organisme et sa réponse à divers facteurs ou substances (pour en tester, vérifier ou évaluer l’innocuité ou la toxicité), et tout particulièrement pour tenter de prévoir ce qui se passe chez l’homme.
PARTIE 1
Pour des raisons de taille, de prix et de temps, la très grande majorité des expérimentations animales se font sur des rongeurs. La souris commune étant de mieux en mieux connue au point de vue génétique, son usage augmente plus que celui des autres espèces, mais il existe d'autres animaux vertébrés ou invertébrés utilisés comme organismes modèles.
L'expérimentation animale est une pratique controversée1, certaines personnes pensent qu'on fait ainsi souffrir des animaux, sans apporter aucun bénéfice ni pour eux, ni pour les humains. De fait, l'examen scientifique de la question « L'expérimentation animale permet-elle de prédire ce qui se passe chez l'Homme ? » ne donne pas la même réponse selon les domaines : parfois utile, parfois inutile, mais souvent mal utilisée, telles sont les réponses que l'on trouve dans la littérature scientifique2.
Exemple
Selon le rapport 2003 de la Commission européenne sur l'expérimentation animale, environ 10 millions de vertébrés, dont environ 80 % de rongeurs et de lapins et 10 000 singes, ont été utilisés en 2002 par les États membres3.
PARTIE 2
Plus de 11 millions d'animaux sont morts dans les laboratoires en Europe en 2011, dont 2,2 millions en France. La baisse annoncée par l'Union européenne reste donc marginale, alors qu'il existe des méthodes alternatives efficaces qui peuvent remplacer ces tests très discutables, à la fois au niveau de l'éthique, mais plus grave encore, de la pertinence.
En France, 2,2 millions d'animaux ont servi à des fins scientifiques en 2010 : plus de 1,3 million de souris, 354 039 poissons, 252 589 rats,