CHAPITRE VI
LES AMORTISSEMENTS

Plan du cours :

1. Définition et terminologie
2. Les systèmes d’amortissement
3. l’enregistrement comptable de l’amortissement
4. La cession des immobilisations amortissables

Section 1 : Définition et terminologie :
1.1. Définition
L’amortissement est une opération de nature économique qui constate progressivement la dépréciation irréversible d’une immobilisation suite à son utilisation, son vieillissement ou son obsolescence. Il permet d’étaler le coût d’une immobilisation sur sa durée d’utilisation, par l’enregistrement de charges qui mesurent la perte progressive de la valeur. L’amortissement permet également de financer le renouvellement des immobilisations.
Il convient de noter que certaines immobilisations ne se déprécient pas de façon prévisible; leur utilisation n’est pas déterminable ou limitée par le temps, en conséquence elles ne s’amortissent pas. On peut notamment citer :
- Parmi les immobilisations incorporelles : Les marques, le droit au bail, le fonds de commerce;
- Parmi les immobilisations corporelles : Terrains, sauf les mines et les gisements;
- Toutes les immobilisations financières.

1.2 Terminologie
1.2.1 La valeur d’origine (V.O)
C’est la base de calcul de l’amortissement, C’est le coût d’achat hors taxes récupérables = Le prix d’achat + Frais de montage ou d’installation + frais de transport
1.2.2 La dotation ou l’annuité d’amortissement
C’est le montant annuel de la dotation aux amortissements (de la dépréciation annuelle) pratiquée en fin d’exercice.
Exemple : L’acquisition d’un véhicule : 200 000 DT. La durée d’utilisation : 5 ans. On répartit le coût d’acquisition sur la durée d’utilisation : 200 000/5 = 40 000 DT : C’est le montant de la dotation annuelle. Chaque année l’immobilisation perd 40 000 DT de sa valeur.

1.2.3 Le Taux d’amortissement
Le taux d’amortissement est le taux appliqué à la valeur d’origine qui permet de calculer les dotations annuelles : Taux = 100/Durée.