Les acteurs de bonne foi marivaux
Les Acteurs De Bonne Foi
Marivaux
1er Plan Détaillé :
Introduction : Comédie en un acte et en prose, Les Acteurs de bonne foi, publiée en 1757, est, exceptée La Provinciale publiée en 1761, la dernière pièce de Marivaux. Le vieux maître y révèle encore un doigté éblouissant, notamment dans la comédie des valets. C’est le passage qui nous préoccupe ici. Le passage à étudier est situé à la deuxième scène de la pièce. Eraste, grâce à la générosité de sa tante Mme Amelin et de son valet Merlin, va pouvoir épouser Angélique, fille de Mme Argante. La comédie commandée par Mme Amelin pour « surprendre » Mme Argante est en train de se préparer ; Merlin doit faire répéter ses futurs acteurs.
Il s’agira donc dans cette scène de voir en quoi dans cette scène se joue le théâtre, ou qu’est-ce que nous dit cette répétition intrascénique de la pièce de Marivaux.
Nous verrons tout d’abord la structure de la scène et les préparatifs de la pièce, puis dans un second temps le badinage galant et le marivaudage, et enfin dans un troisième temps le phénomène de théâtre dans le théâtre.
I) Les préparatifs de la pièce :
A) Structure du passage :
B) Les personnages :
II) Le marivaudage ou une certaine esthétique de la parole :
A) La condescendance de Merlin :
B) Le badinage de Lisette :
C) Le couple Blaise / Colette :
II) La pièce au carré :
A) Des rôles sur mesure :
B) Merlin comme relais de Marivaux :
2ème Plan Détaillé :
Introduction : Cette pièce de théâtre dans le théâtre donne l'occasion à Marivaux de partager quelques unes de ses réflexions et interrogations sur les notions d'identité, de position sociale, de rôle, de personnage et de comédien. Dans cette scène, les acteurs s'apprêtent à improviser à partir d'un canevas : c'est le principe fondateur de la Commedia Dell'arte, troupe italienne qui joue d'innombrables variations d'un scénario de base très simple, posant les grands traits des personnages (Arlequin, Matamore...).
I) La