Les acteurs de bonne foi (marivaux)
1) Imbrication des pièces
• Présence de nombreuses didascalies qui montrent l’interruption et la présence de la pièce dans la pièce : « interrompant » l .10 ; « interrompant de son siège » l .16 ; « assise et interrompant » l.19…
• Champ lexical de théâtre : « bon jeu » l.26 ; « comédie » l.35 ; « la scène » l.48 ; »faire semblant » l.43… 2) Les différents rôles de Merlin
• Personnage des acteurs de bonne foi
• Metteur en scène : présence d’impératifs « attendez » l.45
• Acteur de sa propre pièce « merlin, recommençant la scène. – Que vous êtes aimable […] » l.48 3) Le rôle de la mise en abyme dans la pièce
• Différence entre la réalité et la fiction, Blaise et Lisette sont jaloux de Colette et Merlin (+ précisément de leur rôle dans le canevas de Merlin) : « Lisette, assise et interrompant. – Je n’aime pas trop cette saillie là, non plus » l.19
Mise à l’épreuve des personnages, Merlin teste Lisette et Colette teste Blaise
II. Une mise à l’épreuve pour les personnages
1) Le marivaudage
• Merlin choisit de garder les caractères des personnages des acteurs de bonne foi pour composer leurs rôles dans sa pièce, de façon à rendre plausible
2)Réaction de Blaise et Lisette
La vraisemblance de la pièce, du jeu de merlin et colette, et l’ambigüité de cette dernière attise la jalousie des spectateurs privilégiés que sont Blaise et Lisette. Blaise exprime sa jalousie avec la brusquerie d’un fils de fermier (« BLAISE, se levant de son siège : Non, morguié, je ne veux pas qu’alle ait du courage, moi ; je veux tout entendre », p. 23, l. 28-29), alliant le geste à la parole et ne reculant pas devant quelques jurons ; Lisette, suivante d’une demoiselle de condition et donc plus pondérée, expose néanmoins ses vues avec la même fermeté (« LISETTE, interrompant : Je défends les mains », p. 25, l. 71