Lella cosmétique
Selon les prévisions de plusieurs analystes, en 2010, les cosmétiques bio vont représenter 30% du marché global des cosmétiques. Les grands groupes s’y mettent tous ; cela témoigne de l’attractivité du marché des cosmétiques bio, et donc de la démocratisation mise en marche. De plus, l’envolée du prix du baril de pétrole à des sommets toujours plus hauts, nécessite de se tourner vers une alternative aux produits issus de la pétrochimie. En effet, les cosmétiques traditionnels, étant composés d’ingrédients pétrochimiques, vont subir la montée des prix du pétrole qui va se répercuter sur leurs propres prix. Les consommateurs vont alors se diriger naturellement vers des produits plus écologiques, pour préserver non seulement leur porte-feuille et l’environnement mais aussi et surtout leur santé.
Mais avant que cela ne se produise, il est nécessaire de pallier aux faiblesses actuelles des cosmétiques bio, perçues ou réelles : relativiser leur prix par rapport aux produits de qualité équivalente en traditionnel, étendre le réseau de distribution, innover en termes de packaging, de textures et de senteurs, et démocratiser l’information sur les cosmétiques bio en général. Il convient en parallèle de renforcer les avantages, notamment en accentuant la crédibilité des labels de certification. C’est dans cette optique que des travaux d’harmonisation européenne sont en cours depuis plusieurs années. En effet, l’organisme de certification français Ecocert est à l’initiative de la création d’un groupe de travail européen qui élabore actuellement un référentiel européen unique dont la validation est prévue courant juin 2008. Ce groupe rassemble BDIH (Allemagne), SOIL Association (Angleterre), AIAB (Italie) et Ecocert (France). La création d’un label unique simplifiera ainsi le processus de décisions des consommateurs européens pour l’achat des produits d’hygiène-beauté bio.
C’est dans ce contexte de simplification et de