Leibniz
Dieu et ses propriétés fait qu’il existe nécessairement, qu’il est unique et agit par sa seule nécessité de sa nature. C’est-à-dire qu’il est la cause libre de toute choses non pas par volonté mais par sa puissance infinie : il reste de nombreux préjugés.
Tous les préjugés découlent du seul fait que :
« Les hommes supposent communément que toutes les choses naturelle agissent, comme eux-mêmes, en vue d’une fin. Mieux : il tiennent pour assuré que Dieu lui-même dirige toutes choses en vue d’une certaine fin, affirmant en effet que Dieu créa toutes ces choses en vue de l’homme, et l’homme pour qu’il honorât Dieu ».
Spinoza en fait le seul préjugé sur lequel il procède à un examen rationnel pour expliquer tous les préjugés.
Exposé en trois points :
1. Raison pour laquelle les hommes partagent ce préjugé ;
2. Prouve la fausseté de ce préjugé ;
3. Base solide pour la « fabrication » d’autres préjugés relatifs.
1. Pourquoi les hommes partage la croyance de ce préjugé :
Pose un fondement reconnu par tous : les hommes naissent ignorants des causes des choses et ont tous le désir de rechercher ce qui leur est utile :
a) Les hommes se croient libres (parce que conscients de ce qu’ils veulent) ;
OR, ils ignorent les causes qui les poussent à vouloir.
b) Les hommes agissent toujours pour l’utile qu’ils poursuivent (= dans le but d’une fin).
C’est pourquoi, cherchent toujours à connaitre les causes finales : le fait de l’entendre hôte tout doute et, s’ils ne peuvent pas l’entendre de quelqu’un alors ils réfléchissent (en eux) aux fin qui les déterminent généralement à des actions identiques.
Aussi, ils trouvent des moyens en/hors d’eau eux pour poursuivre leur utile, leur but (yeux, dents, animaux, …) qu’ils considèrent comme des choses naturelles et des moyens destinés à leur utilités propre.
c) Ces moyens sont rencontrés mais ils ne les ont pas agencés eux-mêmes argument pour croire que