Lecture d'un roman et rédaction d'un article - la mort n'oublie personne d.daeninckx
La vie de Jean Ricouart pourrait être un roman à elle toute seule. Entré dans la Résistance alors qu’il était encore jeune, il en subira les conséquences. Mais alors qu’il semblait enfin avoir retrouvé une vie paisible, Jean vient de tuer M. Quinoux, retraité.
Explications et retour sur une vie pas toujours facile.
T out commence en juin 1944, pendant la seconde guerre mondiale, quand le jeune Jean Ricouart, employé dans une usine de chariots, se fait embarquer dans la Résistance. Après une première opération, il se cache chez un autre résistant. C’est là qu’il rencontre Marie, qui deviendra l’amour de sa vie.
S’en suivent d’autres opérations: saisie de tickets dans une imprimerie (qui débouche sur la mort de l’imprimeur) ainsi que l’exécution du père et du fils Lebreuck, traîtres de la patrie française. Mais un jour, Jean est arrêté par des soldats allemands, torturé et déporté en Allemagne, dans un camp de concentration.
Là, comme toutes les personnes ayant connues ces camps, il vivra un véritable enfer. En avril 1945, lorsqu’un régiment mongol libère les prisonniers, Jean est extrêmement affaibli. Il devra attendre février 1946 pour pouvoir rentrer chez lui, en France.
Il retrouve alors Marie. Les deux amoureux se marient et celle-ci tombe enceinte. Tout va alors pour le mieux.
Mais quelques mois plus tard, Jean est arrêté et inculpé de complicité dans le meurtre de l’imprimeur. Il retrouve alors ses anciens camarades résistants.
Après un procès où tous les accablent et un avocat général, M. Quinoux, particulièrement convaincant, tous sont condamnés. On pouvait d’ailleurs lire ceci dans le Veilleur de Lys, un journal de l’époque : « M.Quinoux, procureur de la République, a prononcé un long réquisitoire, éloquent et sévère. Il a souligné tout d’abord qu’il ne s’agissait pas du problème des f.t.p. (Ndlr: Les Francs tireurs et partisans, nom du mouvement de résistance armée créé en