Lecture anlytique Varlam Chalamov Le procurateur de Judée
I- L’horreur du Goulag
A- Une terrible tragédie.
Début de la nouvelle = circonstances de l’arrivée du paquebot Kim.
Indices spatio-temporels précis : « le 5 décembre 1947 », « baie de Nagaïev », « Magadame ».
Lieux réels (Sibérie où on envoyait les prisonniers) rendent le récit réaliste.
Répétition du déterminant « tout » beaucoup de personnes arrivée importante ≠ ligne 12 : « morts sur les quais » = traversées dramatique. (Raisons du drame fin de la nouvelle)
Ligne 73 : intervention du narrateur « c’est bientôt la fin de cette histoire et nous n’en connaissons pas encore le début » = interruption de la narration de façon brutale.
Répétition de la phrase du début « le 5 décembre… » + nouvelle information « les détenus s’étaient révoltés… » Ellipse narrative agitation du début prend tout son sens + montre l’absurdité du fonctionnement : pourquoi tenter de sauver des gens soumis à des traitements tels alors que leur mort est certaine ?
Texte : part des effets pour remonter aux causes accentue la barbarie d’un système absurde.
Oubli de ce drame par Koubantsev : ellipse de départ = trou de mémoire (métaphore).
B- Un univers sordide
Camps = structure dans laquelle les individus ne comptent pas : détenus, soldats, malades.
Perso dont Koubantsev est censé se souvenir (L83-85) : pas nommés par le narrateur.
Logique du camp = hommes exclus.
Soldats = exécutants transporter détenus mort ou vivants / consignes de sécurité.
Chauffeurs de camions = exécutants obéisses à l’appel du secteur.
Braude = exécutant organise les soins.
Camps = machine déshumanisante (quelle que soit la position qu’il occupe au sein du système)
Koubantsev : capacité d’oubli de ces horribles choses
Braude : aucun avenir malgré sa peine de 10 ans
Ils sont définitivement éloignés de l’humanité
Les termes : « cargaison humaine », « morts », « malades », « horribles blessures », «