II. Un portrait à portée dramatique.

a) M. Jo : un objet de convoitise.

Dès le début du passage on remarque que M. Jo suscite un vif intérêt à la famille : « Ils l'avaient déjà vu à côté d'Agosti » (l.1). On pourrait s'attendre à une description physique de l'individu que nous découvrons pour la première fois mais c'est d'abord son habit qui est mit en valeur : « habillé d'un costume de tussor grège » (l.3). C'est cette habits hors du commun des habitants de la plaine qui est décris en premier comme si c'était ce que l'on remarquait en premier ; on le retrouve d'ailleurs au début du second paragraphe : « le costume en tussor, très bien coupé » (l.9). Mais c'est sur le diamant qu'insiste le plus la famille et plus particulièrement, la mère : « un magnifique diamant, que la mère se mit a regarder en silence, interdite » (l.5-6) ; le diamant est mit en valeur ar l'adjectif « magnifique » et le regarde de la mère est accentuée par les deux adjectifs « en silence, interdite ». Joseph, à sa manière, manifeste lui aussi son intérêt pour la richesse de M. Jo : « Merde, quelle bagnole » (l.7). Le second paragraphe commence directement avec l’évocation du diamant accompagné la aussi d'un adjectif : « Le diamant était énorme » (l.9). Le costume de M. Jo est mis en valeur à la ligne 10 : «Jamais Joseph n'avait portée de tussor » (l.10), ce qui montre aussi l'envie de Joseph face à la richesse. Le diamant apparaît une dernière fois lors de la description des mains de M. Jo : « la présence du diamant leur conférait une valeur royale, un peu déliquescente » (l.17), cette description est en opposition avec la description physique péjoratives faite juste avant et montre bien que seule la richesse de M. Jo attire tous les regards.