Jean Anouilh (1910-1987), ayant une mère violoniste et un père travailleur, rien ne le prédestinait à la dramaturgie mais à 18 ans, il est interpellé par la représentation d'une pièce de Giraudoux intitulé Siegdried qui lui donne l'envie d'exploiter ce domaine. Dramaturge et metteur en scène français, auteur de nombreuses pièces comme Le voyageur sans bagages, Le bal des Voleurs regroupés dans différentes catégorie : '' les pièces rose '', '' pièce grinçante '', ''pièce secrète ''.Il fait partie des dramaturges qui trouvent dans les mythes une source d'inspiration et proposent une réflexion humaine. Nous allons donc étudier un dialogue qui se passe entre Antigone et le garde.Cet extrait prend place vers la fin de la pièce. Antigone, l'héroïne éponyme de la pièce a été condamnée à mort par son oncle Créon pour avoir désobéi à son ordre de ne pas rendre les hommages funèbres à son frère Polynice. Elle se résigne à son sort, mais demande à un garde de transmettre un dernier message à son fiancé, Hémon, fils de Créon. Antigone seule avec le garde, veut savoir comment on meurt. Le garde évite de répondre préférant parler de sa condition de garde et de ses soucis. Antigone lui demande d’écrire une lettre pour elle : cette lettre montre qu’Antigone est consciente que son acte et sa mort sont absurdes et qu’elle regrette de les avoir tous faits souffrir.
Axe 1 : Antigone, un personnage désespéré (1)Dès le début de l'extrait on voit que Antigone n'est plus dans un esprit déterminé mais effrayé. Elle pose des questions au garde pour qu'il la rassure mais c'est là qu'elle va vite se rendre compte de ce qu'il va lui arrivé et c'est là qu'arrive le désespoir, la peur, la solitude. ( procédé L13 à 14 → ) ( L29) (2) Les didascalies nous aident à comprendre l'état d'esprit d'Antigone qui est effrayé par ce qui va lui arrivé. (L14-16) Le fait qu'elle murmure toute seule nous montre bien la sensation de solitude qu'elle ressent (3) Dans cet extrait on retrouve également le champ