Lecture analytique d'une vie de maupassant
Extrait du chapitre 11, concernant le passage « le baron prit la direction […..] que jamais » (page 146)
I) Paul, éternel enfant adoré
1)Une relation mère-fils fusionnelle
Jeanne adore son enfant, et ne veut pas qu'on lui fasse de mal, ni même être séparé de lui ne serait-ce que quelques heures. En effet, on retrouve les expressions « ne le fatigue pas » ; « elle rôdait, inquiète, près de la chambre aux leçons », ou encore « Tu n'as pas froid aux pieds » ; « Tu n'as pas mal à la tête, Poulet ? » ; « ne le fais pas tant parler, tu vas lui fatiguer la gorge ». De plus, Paul ne contredit jamais sa mère, leur relation étant tellement fusionnelle qu'il acquiesce tout ce qu'elle dit : « - Tu ne me reprocheras jamais de t'avoir trop aimé, n'est-ce pas ? -Non, maman. -Tu me le jures ? -Oui, maman. - Tu veux rester ici, n'est-ce pas ? » -Oui, maman. ». Dans ce passage, l'auteur insiste sur le « n'est-ce pas », prononcé à deux reprises par la mère, comme pour inciter son fils à ne pas la contredire. Les trois « maman » prononcés quant à eux par Paul, montre en quelque sorte la « soumission » du fils vis-à-vis de sa mère. En effet, cet autre passage montre aussi cela : « elle cacha sa figure dans ses mains, poussant des sanglots précipités, et elle balbutiait dans ses larmes [.....]. Et, sans trop comprendre ce qu'on allait faire de lui, Poulet, à son tour, se mit à larmoyer ».
2)Paul, un enfant chéri
Paul est un enfant chéri, adoré, adulé par sa mère, qui l'aime plus que tout. En effet, elle ne supporte pas qu'on lui fasse de mal, comme le prouve cette citation « Ne le fatigue pas ». Le surnom de Paul, «Poulet », prouve également l'attachement de la mère à son fils. Ce surnom a peut-être un rapport avec le fait que ce soit une mère poule. Jeanne dispose même de la vie de Paul comme le prouve cette phrase du baron : « Jeanne, tu n'as pas le droit de disposer de cette vie ». L'enfant est chéri par sa mère mais