lecture analytique voyage au bout de la nuit
Introduction : Louis Ferdinand Céline est né en 1894 à Courbevoie et est mort en juillet 1961. C’est un auteur contemporain qui est connu pour ses romans come Voyage au bout de la nuit ou Guignol’s band parus en 1944 et 1964 à titre posthume. Mais on le connaît aussi pour ses pamphlets antisémites et collaborationnistes. Voyage au bout de la nuit apporta la gloire à Céline et le lance dans sa carrière d’écrivain. L’extrait que nous allons étudier se situe au tout début du roman dans le deuxième chapitre. Le narrateur apprend la mort de ses deux supérieurs, qui sont les premiers morts du roman.
La guerre peut-elle être à la fois comique et absurde ?
I : Une scène d’horreur
II : Des effets comiques
III L’absurdité de la guerre
I : Une scène d’horreur
- Forte présence des champs lexicaux de la guerre
- Description de la manière dont les personnes sont mortes
- Comparaison à des scènes de la vie quotidienne (marmite de confiture, glouglou,…), l’image est horrible.
- Le nom du personnage fait référence à Céline qui a combattu pendant la première guerre mondiale.
Céline vie la scène et la raconte avec ses propres mots (il est à la fois dans la scène et en dehors), cela permet un mélange du comique et de l’horreur.
II : Des effets comiques
- On note l’usage du comique de répétition
- Une forte utilisation de l’ironie (pour dénoncer en faisant rire)
- La légèreté des personnages, relation qu’ils entretiennent avec la guerre.
III L’absurdité de la guerre
- Il y a un sentiment de rage, l’impression de subir la guerre.
- Céline assiste impuissant (avec des tournures impersonnelles) à cette « chose » qui est la guerre.
- L’auteur émet une vision pessimiste quant au sort de l’humanité