Lecture Analytique "Que son or se crêpe lentement",Ronsard
Ronsard y fait l'éloge de la chevelure d'une jeune femme.
Nous montrerons en quoi ce poème fait l'éloge de la chevelure à travers la forme du Blason.
Ce poème est un sonnet. Il est composé de deux quatrains et de deux tercets. Dans les quatrains les rimes masculines et féminines sont alternées et dans les deux tercets, les rimes conventionnelles sont suivies puis croisées (CCD EDE). Le poème est composé de quatorze décasyllabes.
Ce sonnet s'apparente au blason car Ronsard décrit minutieusement la chevelure de la jeune femme. Les cheveux sont un élément essentiel de la séduction féminine. Le poème commence par " Soit que" (v.1) ,mot subordonnant exprimant l'alternative que l'on retrouve au vers 2 mais encore au vers 1 du second quatrain avec " soit qu'un nœud": il y a donc ici un parallélisme. Pour le poète amoureux, la jeune femme est magnifique quelque soit la coiffure portée: dénouée " vague en deux glissantes ondes" (v.2) ou attachée avec "un nœud" et au dernier tercet même sous "un bonnet". Il compare ses cheveux à de l'or par la métaphore "son or" (v.1), insistant sur la couleur dorée de ses merveilleux cheveux blonds .Le verbe crêper (v.1) n'a pas la signification actuelle ; ce n'est pas l'action de donner du volume aux cheveux mais il souligne plutôt le mouvement ondulé de ses cheveux qui rappelle celui des vagues. Dans le deuxième vers il formule une deuxième hypothèse avec "ou soit" et utilise la métaphore "vague en deux glissantes ondes... par le sein vagabondes" pour montrer que ses cheveux se baladent lentement sur ses seins comme une vague sur la mer. Les