Lecture analytique - manon lescaut, la mort de manon
a. réciprocité des sentiments
Manon prend soin de DG et inversement "nous" (l.1), "son premier soin fut de me changer le linge de ma blessure" (l.7), "je m'opposai en vain à ses volontés" (l.8), "j'aurai achevé de l'accabler mortellement si je lui eusse refusé la satisfaction de me croire à mon aise et sans danger" (l.9, 10), "mais lorsqu'elle eut satisfait sa tendresse, avec quelle ardeur la mienne ne prit-elle pas son tour!" (l.13, 14), "sa tendresse" (l.13), "j'échauffai ses mains par mes baisers ardents et par la chaleur de mes soupirs" (l.17), "je passai la nuit entière à veiller près d'elle" (l.19). DG pense à Manon avant de penser à lui "je n'osai pousser un souffle pour ne pas troubler son sommeil"
b. communication
Beaucoup de silence. DG et Manon ne parlent pas beaucoup: soit parce qu’ils sont épuisés, soit parce que DG veut garder se derniers moments avec elle.
Communication par le toucher: "je réchauffais ses mains", "en touchant ses mains", "ses mains" (l.38), "attaché sur le visage et sur les mains de Manon" (l.50). De l.30 à 34 = beaucoup de toucher.
c. registre pathétique
Épuisement des deux amants, acharnement de DG, ils s'entendent avant la mort, milieu hostile "sans avoir pu trouver un arbre pour se mettre à couvert" (l.5, 6). "je la perdis" => mort de Manon, exprime ses sentiments d'amour au moment de sa mort.
Ils arrivent à une communication parfaite à la mort de Manon.
II/ La mort
a. la mort et l'ensevelissement de Manon
"C’était sa dernière heure", "je la perdis", "au moment même où elle expirait" (l. 42), "ce fatal et déplorable évènement", "la fin de ses malheurs approchaient", "le triste office", "ce lugubre ministère", "fosse" (x3), "j'ouvris la terre", "rompis mon épée, pour m'en servir à creuser".
b. proximité physique même après sa mort DG n'y croit pas et reste auprès de son corps "je demeurai plus de 24H la bouche attachée sur le visage et sur les mains de ma chère Manon", "je ne la mise dans cet