Lecture analytique - les ponts de rimbaud
Arthur Rimbaud est un poète français
20 octobre 1854 à Charleville - 10 novembre 1891 à Marseille.
A commencé à écrire très tôt, vers l’âge de 15 ans. Ses premiers textes sont inspirés de V. Hugo
Les Ponts est extraits de Illuminations Illuminations, un recueil de 57 poèmes en prose ou en vers libres, édité en 1886. (vers le début)
I. Un poème qui se présente comme un tableau
a) Les couleurs
On remarque une attention particulière portée aux couleurs par le poète, dans ce poème
« des ciels gris de cristal » (l.1) -> oxymore car cristal suggère la luminosité, et gris le flou
« une veste rouge » (l. 8)
« L’eau est grise et bleue » (l. 10) -> monde brouillé
« Un rayon blanc » b) Une géométrie très présente
Lignes très présentes : * « droits » (l. 1) * « bombés » (l. 2) * « obliquant » (l.2) * « angles » (l. 2) * « figures » (l. 3) * « dômes » (l. 4) * « longs » (l.4) * « se croisent » (l. 7)
Cependant, ce tableau est loin d’être réaliste, il métamorphose la réalité : il y a une transformation poétique, un glissement vers un nouveau tableau, celui d’un spectacle avec de la musique.
II. La transformation poétique des ponts cependant rapidement rompue
Spectacle :
« d’autres costumes » (l. 8) « veste rouge » -> couleur joyeuse, déguisement (l. 8) « concerts » (l. 9) « comédie » (l. 11)
Musique très importante:
«accords mineurs » (l.7) « des cordes » (l. 7) « instruments de musique » (l. 8) « airs populaires » (l. 9) « concerts » (l. 9) « hymnes » (l. 10)
* Transformation, métamorphose des ponts en spectacle.
Rupture de la création poétique : « Un rayon blanc anéantit cette comédie » (l. 11)
Précédé d’un tiret, marquant un silence
Le rayon blanc met fin au brouillard, au gris du premier tableau
Conclusion : Au cours du poème, la réalité est métamorphosée,