Lecture analytique incipit du pere goriot
I. Une volonté réaliste. Le roman s’ouvre sur une succession de noms propres ( Vauquer, Conflant..), une situation temporelle précise aussi ( 1819). Balzac situe son œuvre dans la passé car écrit en 1834. Et ceci dans les 10 premières lignes. Tous ces éléments ont pour fonction de créer un ancrage dans le réel.
Balzac est fidèle à Paris, c’est un parisien mondain, lieux reconnaissables pour le parisien du XIXe siècle, connaissance de la capitale, son fonctionnement et est capable d’analyser les enjeux entre les différents milieux.
L’univers qui est décrit est un univers morose que le romancier n’embellit pas volontairement. La description suit la propriétaire Mme Vauquer l. pour ensuite d’attarder sur le quartier l.24 pour terminer ensuite par l’ambiance générale régnant autour de la pension. Tout est fait pour relever la médiocrité du milieu ( des images,..) . Apparaissent dans ce milieu tristesse et souffrance l.31 emploi de métaphores et comparaisons « le char de la civilisation » l.36. On comprend alors les limites de la volonté réaliste puisque derrière la démarche sociologique de Balzac la description littéraire prend le dessus. L’incipit va peu à peu se transformer en préface, un avis au lecteur.
II. La complicité avec le lecteur.
1. La volonté réaliste se manifeste d’abord avec la reconnaissance d’un type de lecteur supposé qui obéit à deux exigences pour Balzac.
- C’est un lecteur parisien l.21 « sera-t-elle