Lecture analytique de stendal, le rouge et le noir
I/ Un exposition réaliste.
1) Les détails réalistes.
On constate que le texte s’inscrit dans l’esthétique réaliste par l’abondance de détails qui confère de la vraisemblance au texte. D’abord bien que la petite ville décrite n’existe pas, le narrateur la situe spatialement et historiquement grâce à des indices spatio-temporels qui font référence à des lieux ou des événements réels. Le fait de choisir une petite ville de province permet d’éviter les recherches documentaires des lecteurs. Ainsi le lieu présenté n’est pas réel mais il semble vraisemblable. La référence au « Doubs » au « Jura », à la « Franche-Comté » mais aussi au « froids d’Octobre » à la « chute de Napoléon » intègre la petite ville dans un espace plausible, aussi le lecteur n’a-t-il pas de doute sur l’existence de cet endroit.
En outre le lieu est décrit avec une telle précision que la représentation mentale du lecteur est facilitée. Les nombreux adjectifs « jolies », « blanches », « pointus », « rouges, « vigoureux » ancre le texte dans le discours descriptif renforcé par les verbes d’état « passer pour » « est »…et par les verbes de perception «est étourdi ». Nous sommes donc bien dans une description et plus précisément une « topographie » qui