Lorenzaccio, écrit en 1834 par Alfred de Musset, écrivain romantique du IXXème siècle, est un pièce de théatre narrant l'histoire d'un héros tragique et romantique, Lorenzo, affrontant la fatalité du destin, cela s'inspire d'une réalité historique, les Chroniques florentines de Varchi et d'une scène de George Sand. L’action se déroule à Florence en janvier 1537. Lorenzo de Médicis, jeune débauché cynique, pourvoit aux plaisirs de son cousin, le tyran de Florence, le duc Alexandre de Médicis. Peu à peu derrière le masque de l’homme corrompu apparaît un autre Lorenzo, bien différent du méprisé Lorenzaccio, puisqu’il aspire à assassiner le duc et ainsi à offrir aux Florentins la possibilité de reconquérir leur liberté. Mais au dernier acte, après la mort du duc, Florence se donne un nouveau maître, Cosme de Médicis, et condamne à mort celui qui aurait dû être son libérateur. Cet extrait est le moment d'accomplissement du héros : le crime qui va avoir lieu à la dernière scène de l'acte IV représente l'aboutissement de son projet, le meurtre dont il espère que Florence sortira purifiée. Nous nous demanderons en quoi cette scène de violence lié au meurtre amène-t-elle une délivrance symbole de catharsis du héros romantique ? Nous étudirons en premier le meurtre en lui même puis la libération de Lorenzo, le héros romantique. Au fil de la pièce de théatre, nous apprenons que le meurtre du Duc Alexandre est finement planifié. D'ailleurs durant cet extrait on peut percevoir un calme et une rapidité de l'acte malgré la resistance du Duc. Les didascalie nous apprennent que le meurtre aura lieu dans la chambre de Lorenzo, ce qui indique le Duc à une confiance inébranlable en son compagnon de débauche : " Il ôte son épée ". Et il ne s'émeut que très peu Lorsque Lorenzo lui prend son épée, le symbole du pouvoir et de la puissance : « Et bien mignon, qu'est ce que tu fais donc ? » Lorenzo le met d'ailleurs facilement en confiance avec ses réponses spontanées : " Il est bon