Lecture analytique de les embarras de paris
Le texte porté à notre étude est extrait d'un recueil poétique, Satire VI publié en 1660 sous le règne de Louis XIV, critiquant les moeurs et les mauvais goûts de la majorité bourgeoise et courtisane de l'époque . Il est écrit par Nicolas BOILEAU considéré comme le théoricien du classique et grand lecteur des auteurs antiques dont il s'inspire dans cet extrait et dans une bonne partie de ses écrits.
Dans cette poésie, l'auteur utilise un discours argumentatif au service de la satire de la ville de Paris qui en plein essort démographique voit apparaitre les problèmes des grandes villes. Ainsi, nous pouvons nous demander quels sont les sentiments de BOILEAU par rapport à la ville et comment les exprime -t-il ? Dans une première partie, nous exposerons ce qu'il ressent et après, les procédés d'écriture utilisés pour le montrer.
A présent, nous allons étudier le ressentiment de l'auteur dans ce poème. BOILEAU utilise une succession de champ lexicaux pour faire apparaitre ses différents sentiments au cours de l'extrait. On remarque que la description se scinde en trois étapes, le réveil de l'auteur, le moment où il sort de chez lui et la description d'un embouteillage. Premièrement, on peut voir que BOILEAU ressent de l'agacement et de la colère à son réveil de la ligne 1 à 6. En effet on peut voir que les bruits extérieurs le pertube beaucoup, il y a donc un champ lexical du bruit. Citons à la ligne 3, “les coqs, commençant leur ramage”, et les “cris aigus” (l.4), des expressions nourrissant la colère de l'auteur. Deuxièmement, on a l'impression que l'auteur est angoissé de qu'il y a dehors de la ligne 7 à 14. Par ailleurs, une utilisation du champ lexical de la mort se fait ici voir.
Ainsi, “funèbre” (l.12), “les morts” (l.14) et “mourir” (l.14) montrent la peur de l'auteur pour les dangers de la rue. Pour finir, on suppose un sentiment d'impuissance de l'auteur face à la