Lecture analytique : "Comme on le voit sur la branche ..." - Ronsard
Ronsard a consacré à plusieurs reprises ses recueils à des femmes qu’il a aimées, 3 de ses muses Cassandre, Hélène et Marie sont passées à la postérité. Contrairement aux deux-autres Marie n’est pas d’origine noble, paysanne. Il l’a rencontrée quand elle avait 15 ans et lui 30 ans. Il lui a consacré le recueil : Les amoures de Marie, 17 ans plus tard il apprend sa mort, en est ému et écris un nouveau recueil Sonnets sur la mort de Marie. Dans le sonnet « Comme on le voit sur la branche » il déplore la mort prématurée de la jeune femme et il célèbre sa beauté en recourant à une comparaison, il a recours à un cliché (topos en grec) de la poésie amoureuse : la comparaison entre la femme aimée et une fleure, ici une rose, la fleure préféré du poète. Comment Ronsard s’approprie-t-il ce lieu commun ? Nous verrons sur un rapprochement progressif et complet de la femme et de la fleure. Tout en livrant une vision originale de la nature et de la mort.
I) Marie et la rose : de la comparaison à la fusion a) Structure de la comparaison b) La fusion de Marie et de la rose
II) Une vision originale de la nature et de la mort
a) Une nature vivante inspirée de l’Antiquité
b) La peine du poète face à la mort cruelle
c) La mort adoucie par la sensibilité du poète
I) Marie et la rose : de la comparaison à la fusion a) Structure de la comparaison
Utilisation des termes « Comme » et « Ainsi » Le comparant est dit en 1er et le comparant n’apparait qu’aux tercets.
Effet d’attente, met en valeur comparé.
Comparaison s’étale sur tout tercet
Ronsard reprend même structure pour parler jeune fille et rose :
6 vers beauté, odeur, jeunesse rose et 2 derniers morts
2 vers beauté Marie et dernier vers 1er tercet pour mort
Points communs : beauté, fragilité
2nd permet Ronsard dépasser simple comparaison il les fusionne
b) La fusion de Marie et de la rose
Utilise le même champ lexical pour