Lecture analytique: article innondation de voltaire
Voltaire est un grand lecteur de la bible puisqu’il a été éduqué par des prêtes Jésuites. Il s’était déjà intéressé au déluge dans « Les questions sur l’Encyclopédie ». Au XVIIIème siècle, les versés biblique (chap. 7-8 de la Genèse) ont suscité une profusion d’ouvrage critique ou apologétique à cause de l’enjeu capital que constitue cette épisode pour la foi chrétienne. Dès 1720, le bénédictin Don Calmet avoue honnêtement dans son dico de la Bile qu’on peut opposer des objections très fortes à l’universalité du déluge. La négation de l’universalité du déluge sera préjudiciable à toutes vérités bibliques et déstabiliserait l’édifice religieux d’où la batille acharnée entre les philosophes et les chrétiens.
I/ L’attaque contre les apologistes chrétiens.
Dans les 2 1er §, Volt s’en prend aux pseudos fondements scientifiques du déluge à l’échelle planétaire. Il s’en prend en particuliers aux travaux de Bouffon, biologiste des Lumières qui expliqua le déluge universel par la présence de coquilles et de sédiments à divers endroit du Globe. Le paradoxe de cet article tient à son ouverture et à son titre. Volt ne donne pas de définit° ou de réponse ms pause une quest° oratoire pr amorcer la réflex° de son lecteur. Celui-ci comprend que le thème implicite de l’article est le déluge par la formulat° « globe entièrement inondé ». L’article ne s’intitule pas déluge ms « inondat° », repris par « inondé », ce qui est une provocat° de Volt et une volonté de passer le texte biblique aux cribles de la raison philosophique. Il veut polémiquer sur l’assimilat° du phénomène biblique à un phénomène naturel. Après la question, Volt formule une posit° tranchée et fortemnt modalisée suivie de concess° montrant sa volonté d’adhérer à des hypothèses logiques ms bornées par les lois de la physique. La 1ère concession concerne une inondation partielle du Globe. Les