Lecture analytique arria marcella
Enjeu du texte: Assurer le passage de la réalité au fantastique (surnaturel) lors de la visite d'Octavien dans Pompéi qui renait.
I La résurrection de la ville de Pompéi
Comment la ville se métamorphose t-elle ?
Octavien se promène à Pompéi la nuit et se rend à l'entrée de la ville morte. A partir de ce moment on observe des éléments fantastiques.
On relève le champs lexical de la dégradation: «les décombres», «colonnes tronquées», «dégradation des édifices», «façades sillonnées de lézardes», «toits effondrés par l'éruption», «parties absentes », «tout un ensemble écroulé », «la cité fossile », «à travers ces ruines ».
On observe dans ce champs lexical une métaphore: «la cité fossile» qui montre que la ville s'est immobilisée dans le temps et que les ruines se sont conservées.
On relève aussi un champs lexical opposé, celui de la lumière: « la lune illuminait », «lueur blanche », «maisons pâles », «tranche de lumière », «ombre bleuâtre », « jour », « teintes ménagées», «clarté crue du soleil », « rayon », «portion éclairée ».
La lumière de la lune redonne vie à la ville et éclaire les ruines.
On relève aussi une oxymore ( association dans une même expression de deux mots de sens opposé ) : « jour nocturne». Cette oxymore montre que la ville est éclairée, on a aussi la sensation qu'Octavien se promène en plein jour.
II Les impressions d'Octavien
Quelles sont les impressions du personnage ?
Les impressions d'Octavien qui se promène dans la ville renaissante ainsi que ses sensations et les lieux sont décrits de façon explicite par un narrateur omniscient.
On relève tout d'abord le champs lexical du mystère: «jour nocturne», «génies taciturnes», «formes humaines dans l'ombre», «sourds chuchotements», «rumeur indéfinie», «voltigeaient dans le silence», «soupir de la brise marine», «êtres invisibles», «mystère».
Dans ce champs lexical on observe une oxymore : «jour nocturne» et une métaphore :