*Zadig, c*hapitre *X*III* - *« Le*s rendez-vous* » L’image de la femme : une tentatrice, manipulatrice Le portrait d’une femme qui incarne le désir Une habile stratégie Une religion corrompue : des prêtres cédant aux plaisirs Une image dégradée des hommes de pouvoir Une satire de la religion Introduction : Zadig, conte philosophique, montre un monde dominé par la déraison. Le héros malgré sa clairvoyance se voit traverser divers malheurs et épreuves. Dans le chapitre XIII intitulé « Les rendez-vous », les prêtres ont condamné et jugé Zadig au bûcher pour avoir remis en cause une de leur croyance. C’est sans compter sur l’aide d’Almona, une femme à qui il a redonné le goût à la vie, que Zadig est sauvé. Cet extrait montre encore une fois les aberrations de la religion, ceci au travers de la femme devenue une tentatrice manipulatrice, détournant des prêtres malsains de leurs vœux : image d’une religion pervertie. I. a) Voltaire dresse un portrait des plus alléchants, faisant d’Almona un objet irrésistible de désirs. Le corps est fondamentalement important. Chaque partie, quand elles ne sont pas montrées, sont décrites avec une sensualité subtile : les bras, les seins, cette gorge, ses grands yeux, ses joues, son nez et ses lèvres. On note un lexique de la sensualité, de la partie du corps, de la couleur (« blancheur éblouissante » l.36, …). Les adjectifs utilisés dévoilent cette même sensualité : « admirable » l.36, « éblouissante » l.36, « charmant » l.43. Les superlatifs afin d’élever la beauté d’Almona au niveau de création divine (l.43-47). Une série de comparaison (l.44-47) témoigne de la beauté de la femme au teint porcelaine (l.50). Comparaison qui montre une dissemblance de ce nez adorable car fin et court (l.51). Sa denture est un trésor de beauté. Tout en elle réveille les papilles du désir car tout est attirant et séduisant. Les verbes attribués aux yeux et aux joues démontrent que tout son corps