Le traité sur la tolérance, voltaire
En effet, ces deux affaires judiciaires sont mises en parallèles car elles présentent de n ombreux points communs, comme le fait que ces deux familles exercent le protestantisme et que leur enfant soit mort. Elles sont condamnées toutes les deux de les avoir tué pour soi disant les empêcher de se convertir au catholicisme : « accusée d'avoir assassiné Marc-Antoine Calas, qu'on supposait vouloir embrasser la religion catholique » (l.1). Cela déclenche chez le juge un raisonnement à la fois intriguant et à la fois meurtri puisqu’il énonce : « on va rouer, à Toulouse, Calas, et brûler sa femme, qui sans doute ont pendu leur fils de peur qu'il n'allât à la messe; je dois donc, à l'exemple de mes supérieurs, en faire autant des Sirven, qui sans doute ont noyé leur …afficher plus de contenu…
L’accumulation des faits ou plutôt la gradation comme figure de style est omniprésente dans ce texte afin de nous prouver cette disproportion, au fur et à mesure les phrases sont font plus courtes et alors cela envoie un effet brutal chez le lecteur. Notons également le champs lexical de la torture, de la violence :« coups de fouet » (l.5), « assassinée » (l.10), « brûler » (l.11). D’autre part, le juge figure au final comme non impartial du vis à vis du sujet énoncé : la protique du protestantisme. I l manque alors