Dans l’œuvre de Lamartine, le thème de la nature est omniprésent.(I.P.1) Tout d’abord, l’environnement naturel semble être un lieu propice au recueillement. (I.S.1) En effet, le poète retourne sur les lieux sacrés où il avait l’habitude de rencontrer sa bien-aimée. (I.E.) A ce titre, les vers sept et huit annoncent au lecteur le retour aux sources du poète qui pleure la perte de son amoureuse : « Regarde! Je viens seul m’asseoir sur cette pierre\Où tu la vis s’asseoir! » On constate que cette …afficher plus de contenu…

Par ailleurs, cette œuvre aborde aussi la thématique du temps qui passe dans la mesure où ce dernier s’oppose à la perpétuation des souvenirs amoureux. (I.P.2) Tout d’abord, le poète exprime dès le début de son œuvre son désir d’arrêter le temps. (I.S.1) Effectivement, la première strophe de l’œuvre révèle le souhait utopique du poète de freiner le temps qui passe. (I.E.) On peut donc relever cette intention dans la métaphore filée qui caractérise les quatre premiers vers de l’œuvre :
« Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, /Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
/Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges / Jeter l’ancre un seul jour ? » (v. 1-4). De plus, le poète se remémore les paroles de sa défunte bien-aimée qui souhaitait, de son vivant, que le …afficher plus de contenu…

(I.E.)
D’ailleurs, les passages suivants illustrent bien cette affirmation : « Le temps m’échappe et fuit »
(v.30); « Temps jaloux » (v.37); « Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface » (v.43).
Finalement, afin de contrer les effets destructeurs du temps, Lamartine conclut son œuvre en se rabattant désespérément sur l’intemporalité de la nature, seule entité capable de combattre le temps. Dans les cinq dernières strophes, le poète présente une énumération des éléments de la nature qui garderont éternellement le souvenir de l’amour qu’il a vécu. (v.45 à 64). Bref, tout