Séance 9 : lecture analytique : le temps de l’amourObjectifs : présentation du poète Guillaume Apollinaire (1880-1918) et de sa vision esthétique de la poésieSupport : « Le pont Mirabeau » extrait du recueil poétique : Alcools (1913)Notions : - revoir les « topoï » littéraires comme le thème de la fuite du temps associé à l’amour éphémère· Revoir et approfondir la notion des registres qui s’entremêlent et créent un effet ambigu sur le lecteur· Etudier un poème en vers libre aux accents traditionnels· Analyser les jeux de sonorité (qui participent à cette atmosphère nostalgique…)A) La mélancolie liée à la fuite du temps (l’inexorable fuite du tps : aetas fugit)1) La fonction des refrainsLe poète ne peut qu’observer le temps …afficher plus de contenu…

2) Registre pathétique et tragique« (v.13/14) L’amour s’en va comme cette eau courante (comparaison)/ L’amour s’en va (anaphore)= le poète déplore avec insistance que sa bien-aimée sera également emportée par « cette eau courante » (= métaphore du temps qui …afficher plus de contenu…

D’où cette construction symétrique constituée de deux métaphores lexicalisées (expressions ou images figées) dans le 1er hémistiche et le 2nd hémistiche « Les mains dans les mains (1er hémist.) / restons face à face (2nd hémist.) » = l’image de l’amour éternel est marquée par l’union du regard et des mains = à partir d’une expression métaphorique qui relève d’une grande simplicité et pureté dans la forme poétique.= moment d’éternité absolue où tout semble se figer, se cristalliser à l’image de leurs regards éternels. C) Le temps de l’amour est compté (= amour éphémère)1) La vie sans amour n’est que peine (v4)Le poète ne peut que se lamenter du temps qui passe lorsque celui-ci constate que « son amour s’en va…comme l’eau courante.. » et