Le stress, une adaptation de l'organisme
Le stress aigu correspond aux réponses normales et ponctuelles d’un organisme à un agent stresseur d’origine biologique (infection, …), physique (bruit, chaleur, …) ou sociale (passage d’un examen, …)
Lors d’une phase de stress aigu on note notamment une augmentation de fréquence cardiaque, corrélée à une augmentation de sécrétion d’adrénaline; suivies d’une augmentation de sécrétion de cortisol. Origines ? Conséquences ?
Objectifs ? Les expériences d’imagerie médicale (IRMf) ont permis d’identifier les structures du cerveau et les voies nerveuses impliquées lors du stress aigu
Lorsqu’un agent stresseur est détecté, le système limbique est activé, notamment des structures impliquées dans les émotions comme l’amygdale
I. La phase d’alarme du stress aigu : réponse immédiate Le système limbique envoie alors des messages nerveux transmis à différents organes cibles dont les glandes médullosurrénales. Par l’intermédiaire de différents relais synaptiques, les neurones hypothalamiques déclenchent l’exocytose d’adrénaline par les cellules chromaffines des médullosurrénales L’adrénaline agit sur différents organes cibles : cœur, poumons et foie.
Elle entraîne une augmentation du rythme cardiaque, de la fréquence ventilatoire et de la glycémie. Ces modifications permettent d’assurer un meilleur …afficher plus de contenu…
L'homéostasie correspond à la capacité d'un système à maintenir l'équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes.
À l'échelle d'un organisme, il s'agit de l'ensemble des paramètres devant rester constants ou s'adapter à des besoins spécifiques, comme : la température corporelle la glycémie, la pression