Le protagoniste est certain que le horla dans « le horla » de
En effet, ce dernier sent qu’il n’a plus aucun contrôle sur ce qu’il fait. Il n’a plus aucune volonté, pensée ou désir. Il fait juste exécuter les ordres d’une force extérieure : « 14 août. – Je suis perdu! Quelqu’un possède mon âme et la gouverne! Quelqu’un ordonne tous mes actes, tous mes mouvements, toutes mes pensées. » (Maupassant, 2006, p. 112). Dans ces lignes, la répétition des mots « tous/toutes » utilisés par le protagoniste met en évidence le fait que le narrateur est esclave du Horla. En effet, le Horla possède tout du locuteur qui n’a aucun pouvoir dans sa situation. Le protagoniste est un prisonnier, car même s’il souhaite s’en aller, la créature invisible lui ordonne de rester contre son propre gré. Finalement, la présence du Horla se remarque facilement dans …afficher plus de contenu…
D’abord, le locuteur va faire face à une première situation étrange où ce dernier était tranquillement en train de se promener dans son jardin. Soudainement, ce dernier aperçoit la tige d’une rose se casser toute seule. Par réflexe, il se dirige vers celle-ci, car il pense que c’est une illusion. Cependant, ce n’était pas tout à fait le cas : « Mais était-ce bien une hallucination? Je me retournai pour chercher la tige, et je la retrouvai immédiatement sur l’arbuste, fraichement brisée […] je suis certain, maintenant, certain comme de l’alternance des jours et des nuits, qu’il existe près de moi un être invisible » (Maupassant, 2006, p. 109). Dans ce court extrait, la comparaison « comme l’alternance des jours et des nuits » sert à mettre en lumière la certitude du narrateur de l’existence du