Le pouvoir exécutif sous la iii eme republique
« inaugurait des chrysanthèmes ». Cependant qu’en est-il vraiment du pouvoir exécutif sous la
IIIième République ? Le pouvoir exécutif s’entend alors comme une expression désignant le gouvernement qui est chargé d’exécuter ou de faire exécuter les loi. Dans un régime parlementaire, comme sous la IIIième République, il y a un bicéphalisme …afficher plus de contenu…
Toutefois, ce régime s’est instauré dans un contexte difficile avec entre autre la défaite contre la Prusse. La IIIième
République reste malgré tout la plus longue que la France ait connue. Elle n’a cependant pas survécue à la seconde guerre mondiale. Dès lors, on peut se poser la question de savoir dans quelle mesure le pouvoir exécutif sous la IIIième République marque-t-il une faiblesse de ce régime ? Nous allons voir qu’il y a eu une volonté d’un exécutif puissant (I) qui par la suite, se trouve affaibli (II).
I. Une volonté d’un pouvoir exécutif puissant.
Un pouvoir exécutif puissant, dans la volonté d’une restauration monarchique (A) passe en partie par un chef d’État puissant …afficher plus de contenu…
Dès lors, il y a une forte instabilité gouvernementale.
Enfin, la Chambre des députés dispose d’une plus grande légitimité que le pouvoir exécutif car élue au suffrage direct. Les penseurs et politiques de l’époque sont de plus en plus conscients du problème et ont cherché à rationaliser le régime. On peut citer la tentative de Millerand dans les années 1920, celle de 1934-36 officialisant la fonction de président du Conseil, et la pratique des décrets-lois autorisée officiellement par la loi du 24 mars 1924. Ainsi, malgré les réformes, le pouvoir exécutif se retrouve avec un peu de marge de manoeuvre, le seul organe tant soit peu puissant étant peu