Le portrait de Cosette et le bois de l'eau
Cela lui rendit la vrai perception des choses qui l'entouraient, elle sentait le froid à ses mains quand elle avait puisé de l'eau. La peur lui était revenue, une peur insurmontable. Elle ne pensait qu'à une chose s'enfuir à toutes jambes, et revenir près des maisons, près des chandelles allumées, près des fenêtres, sauf qu'elle n'osa pas s'enfuir sans le seau car elle appréhendait la colère de la thénardier. Elle saisit l'anse du seau à deux mains et eu de la peine à le soulever. Elle fit une douzaine de pas puis reposa le seau d'eau froide à terre car il était bien trop lourd pour …afficher plus de contenu…
Elle avançait lentement, diminuait la durée des stations et marchait le plus longtemps possible car ci elle mettait trop de temps à retourner à Montfermeil, elle se ferait battre par les thénardiers. Arrivée au vieux châtaigner qu'elle connaissait bien, elle fit une pose plus longue que les autres pour reprendre ses forces, la pose terminée, elle reprit le seau et se remit à marcher courageusement vers Montfermeil. Mais tout à coup le seau ne pesa plus rien, une main énorme saisissait la hanse du seau et la soulevait vigoureusement. Elle leva la tête et vit une grande forme noire, droite et debout, qui marchait à coté d'elle dans