Le plaisir selon platon, philo
Protarque : C’est parfaitement plausible. Socrate : Et si l’inverse …afficher plus de contenu…
Protarque : Lesquels ? Socrate : La faim, semble-t-il, est dissolution et douleur ? Protarque : Oui. Socrate : Et le fait de manger, qui est la réplétion inverse, est bien un plaisir ? Protarque : Oui. Socrate : La soif, à son tour, est destruction et douleur, alors que, à l’inverse, l’aptitude de l’humide à remplir ce qui s’est desséché est un plaisir. Et la dissociation comme la dissolution contre-nature que sont les affections produites par la canicule sont une douleur, alors que le retour inverse et conforme à la nature qu’est le rafraîchissement est un plaisir. Protarque : Parfaitement. Socrate : Et le gel qui, contre-nature, condense l’humidité dans un être vivant est une douleur, alors que le chemin inverse et conforme à la nature, lorsque l’humide …afficher plus de contenu…
Voilà bien pourquoi il faut distinguer deux espèces de cause : la nécessaire et la divine. Et c’est l’espèce divine qu’il faut rechercher en toutes choses si on souhaite acquérir une vie de bonheur, dans la mesure où notre nature l’admet ; quant à l’espèce nécessaire, c’est en vue des causes divines qu’il faut la chercher, en considérant que, sans causes nécessaire, il n’est possible ni d’appréhender les causes divines elles-mêmes, qui constituent les seuls objets de nos préoccupations ni ensuite de les