Le pigeon et le pigeon de johnson
La peur du jugement le consomme. De plus, Jonathan Noël est plongé dans un désespoir tragique qui le mène à des pensées suicidaires et troublantes durant une nuit violente et bruyante à la seconde de son réveil: « Ça y est voilà, c’est la fin. Et il ne songeait pas seulement à sa propre fin, mais à la fin du monde, à l’apocalypse; à un tremblement de terre, à la bombe atomique, ou aux deux à la fois…, en tous cas, à la fin absolue. » (p.84) Le champ lexical des catastrophes épouvantables contenant les mots apocalypse, tremblement de terre, bombe atomique, fin absolue, illustre les idées noires exprimées par Jonathan noël qui abandonne la vie. Il pense constamment à la mort, à mettre fin à sa vie occupée par un …afficher plus de contenu…
Jonathan est déplu par les voisins qui pénètrent sa bulle personnelle. Ce dernier ne désire pas rencontrer et communiquer avec les autres, d’être sous les feux des projecteurs publiquement. Il préfère demeurer seul et loin des autres en étant emprisonné dans sa chambre étroite et obscure. Il incarne clairement l’antihéros délaissé par le monde et souffrant tout seul. En outre, son entourage l’ignore en tout temps étant donné qu’il est antisocial. Il est anonyme partout à la banque, dans la rue et dans son milieu: « […] Il n’avait pas d’amis. […] Les clients le considéraient comme un élément de décor, et non comme une personne […] son anonymat était préservé par la masse des autres gens. » (p.29) La comparaison « comme un élément de décor » a pour but de relever l’insolence du monde autour de