Le père goriot , balzac
Il est introduit par « se trouvait » (l.1), et est poursuivi tout au long du texte par les marques d’étonnements, de sentiments et d’émotion qu’exprime ce personnage (« bouge » l.2, « misérable » l.13, « donner froid » et « serrer le cœur » l.14). Le fait que nous ayons accès aux sentiments de ce personnage nous permet, lecteurs, de nous identifier plus facilement et d’émettre de la compassion. C’est d’ailleurs une caractéristique du registre. On cherche à susciter l’émotion (attendrissement, pitié...) du lecteur par le biais de scènes dramatiques, traitant de la souffrance, de la tristesse. …afficher plus de contenu…
Il y fait froid (« maigre couverture » l.5, « pas trace de feu » l.11), humide (« l’humidité » l.4, « le carreau était humide » l.6). Tout cela est accentué par « Le plus pauvre commissionnaire était certes moins mal meublé dans son grenier que ne l'était le père Goriot » l.14-15, ainsi qu’avec la comparaison de la chambre « au plus triste logement d’une prison » l.16. Ces différents aspects d’inconfort créent un sentiment de malaise pour le visiteur « L’aspect de cette chambre donnait froid. » l.16. De plus, la plupart des objets que possède le Père Goriot sont abîmés : « une table de nuit sans porte ni marbre » l.10 ; « papier […] s'en détachait » l.3, La flèche du lit,