Le krach boursier de 1929
En effet, la situation est critique, elle « impose » (l.3) cette prise de parole du président. Il récapitule la situation avec impartialité : « les valeurs ont chuté à des niveaux fantastiques » (l.4), « l’épargne de plusieurs années s’est évaporée » (l.9), « au sinistre problème de sa survie » (l.10)… A la fin de l’extrait, il fait prendre connaissance au peuple des erreurs passées et de ce qui sera amené à changer une fois la crise passée pour ne pas rechuter : « un strict contrôle de toutes les activités bancaires, de crédits et d’investissements » (l.22-23), « il devra être mis fin à la spéculation avec l’argent des autres » (l.23-24). F.D.Roosevelt a conscience de la gravité de la situation, il n’essaye pas de se voiler la face et de promettre …afficher plus de contenu…
Mais malgré tout, il tente de regagner la confiance de ses citoyens en proposant de traiter le problème comme « l’urgence d’une guerre » (l.15). La population a le sentiment d’être prise en considération, de ne pas se sentir abandonnés. Aussi, Franklin Delano Roosevelt montre une possible porte de sortie qu’ouvriraient de nouveaux emplois et les « immenses ressources naturelles » (l.17) du pays. L’idée d’une planification nationale est finalement soumise, elle fixera des objectifs de productions et sera accompagnée de biens d’autres mesures (aides d’urgence aux chômeurs, contrôles des marchés financiers, suspension des transactions bancaires…) pour former le New Deal, un ensemble de mesures