Le horlaDémontrez que le conte est une œuvre fantastique par uniquement ce que vit intérieurement le narrateur dans «Le Horla». Les émotions ressenties par le narrateur dans le conte Le Horla reflètent ce qu’il vit intérieurement face aux nombreux aspects du fantastique. Il se sent angoissé par ce qu’il vit au quotidien. Le personnage se sent dans cette émotion puisqu’un être surréaliste l’envahit : « Je ne peux pas. Il ne veut pas; et je reste, éperdu, tremblant, dans le fauteuil où il me tient assis. Je désire seulement me lever, me soulever, afin de me croire encore maître de moi[footnoteRef:1]. » Dans ce court extrait, cet homme est angoissé par un être qui le possède. Il n’a plus aucun repère. L’allégorie crée une forte image d’angoisse chez le personnage, car il est incapable de se lever comme s’il y avait un…afficher plus de contenu…
Il y a également la litote qui consiste à dire moins pour en laisser entendre davantage[footnoteRef:2] tel que dans l’extrait où le narrateur cite qu’il aimerait être maître de soi. Le protagoniste souhaite pouvoir être maître de son corps, ses choix et de ses agissements tel qu’être capable de se lever par lui-même et non rester angoissé et dominé par l’être fantastique. À cette époque, l’utilisation de procédés littéraires pour créer des émotions comme l’angoisse chez le lecteur était utilisé[footnoteRef:3]. Les écrivains de l’époque utilisaient également l’épouvante afin que le lecteur ressente un malaise[footnoteRef:4]. En effet, la peur est mise d’avant pour plonger le lecteur dans la même