Le dernier jour d'un condamné
glissait …afficher plus de contenu…
Je ne comprenais rien à ce monde violent, aux vexations, aux menaces quotidiennes proférées par des surveillants d’une autre époque (c’était bien avant 1968), je guettais les coins de ciel bleu, je comptais les nuages, j’attendais désespérément le samedi, je ne travaillais pas. Pourtant j’ai franchi l’obstacle. Où ai-je trouvé la force, à onze ans, de survivre à ce terrible exil ? Sans doute dans l’idée d’une île préservée du mal, à vingt kilomètres de là, et dans la souffrance de ceux qui m’aimaient assez fort pour m’éloigner d’eux alors qu’ils avaient tant besoin de moi, parce qu’il y allait de mon « avenir ». Un ami psychiatre, à qui je parlais de cette époque de ma vie et de la gravité de la blessure, m’a répondu que c’était sans doute grâce à elle …afficher plus de contenu…
Justifiez votre réponse par une phrase du texte. (1.5 point)
2- Quels sentiments le narrateur éprouve-t-il tout au long du texte ? (1.5 point)
3- Pour quelles raisons le narrateur n’aime-t-il pas sa nouvelle vie ?
Justifiez votre réponse par des indices textuels. (2 points)
4- Comment le narrateur présente-t-il son enfance ? Relevez un procédé d’écriture qui le montre. (2 points) B- Langue : (3 points) 1- Transposez la phrase suivante au discours indirect : (2